Si la vie peut être un jeu, le jeu, à coup sûr, fait partie de la vie. Il est indissociable de l’histoire de l’humanité. Dans chaque société, jeux et jouets accompagnent toutes les étapes de l’existence. Mais qu’en était-il dans l’Antiquité gréco-romaine? Jouait-on hier différemment d’aujourd’hui? Les hommes jouaient-ils avec les femmes? Les enfants avec les parents? Les garçons et les filles avaient-ils les mêmes jeux? Que sait-on encore de ce qui amusait, mais aussi éduquait les enfants il y a 2000 ans?
Réalisée au Musée romain de Nyon sous la direction de Véronique Dasen, professeure d’archéologie classique à l’Université de Fribourg, avec le soutien d’un subside Agora du Fonds national suisse, cette exposition retrace la place des jeux et jouets dans le cycle de la vie, de la petite enfance à l’âge adulte, des hochets aux jeux collectifs et de hasard. Elle identifie des pratiques ludiques inchangées et d’autres qui ont disparu.
Le public est convié à se prendre au jeu de la découverte. Les règles sont simples: au terme de la partie, les multiples facettes de la culture ludique dans l’Antiquité, liant enfance et rituel, homme et dieux, hasard et divination seront dévoilées à tous.
Le projet « Veni, vidi, ludique », ce sont trois expositions se déroulant successivement dans trois musées différents.
Une publication a été éditée dans le cadre de cette exposition.